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Devant le plastique j'abdique !

Le sentiment d'impuissance dans notre santé se reflète dans notre quotidien, par l'omniprésence du plastique

Le sentiment d'impuissance dans notre santé se reflète aussi dans notre quotidien par l'omniprésence du plastique ! 

Photo de Stijn Dijkstra provenant de Pexels

La pollution plastique seulement pour la nature ?

Le sentiment d’impuissance pour notre santé imprègne différents pans de notre vie quotidienne.

Ne vous êtes-vous pas déjà sentis démunis face à la l’omniprésence du plastique ?

De toutes façons, on ne peut rien y faire, le problème est trop grand ? Tout le monde en utilise, et on ne peut pas y échapper : les supermarchés en utilisent encore et encore ? Qu’est-ce que moi, petit être humain, je peux faire face à ce fait ? À quoi bon ?!

Quelques faits historiques

Le plastique a vu le jour au début du XXe siècle, même si on arrivait réussi à polymériser le PVC entre 1838 et 1872. C’est quoi la polymérisation ? C’est « l’union de plusieurs molécules d'un composé pour former une grosse molécule » (dictionnaire le Robert).

Ce n’est réellement qu’en 1907 qu’on a pu assister à cette avancée incroyable quand Leo Baekeland, un chimiste belgo-américain, inventa la bakélite, qui est considérée comme plastique « originel » (lol) parce que ce fut le premier véritable plastique, d’origine exclusivement synthétique. Il réussit en outre à le produire en série.

C’est à partir de 1950, époque de l’avènement de la société de consommation qu’il connut un succès retentissant. On peut considérer que le stylo Bic en est un emblème-phare.

C’est aujourd’hui le troisième matériau le plus produit au monde avec une production en 2016 de 335 millions de tonnes  !

Cette production engendre des déchets en quantité démesurée : 6,3 milliards de tonnes en 2015.

 

Le ou les plastiques ?

On parle du plastique, parfois appelé matière plastique, comme s’il n’y avait qu’un seul type de ce matériau, or il en existe pléthore.

Il est vrai que le plastique a de nombreuses qualités incontestables selon le type :

-          Pratique 

-          Résistant : aux variations de températures, aux chocs, à certains agents oxydants, aux déchirures …

-          Hygiénique

-          Maniabilité du matériau…

Fort heureusement, lorsqu’ils sont recyclables ils ont été regroupés dans un système de 7 codes.

Certains plastiques ne sont pas recyclables : sachets, films… qui sont trop légers.

Ceux qui sont recyclables sont rassemblés sous logo du triangle de Möbius (appelé aussi anneau de Möbius)

Il est à noter que le plastique recyclable ne se recycle pas ad vitam eternam.

 On entend aussi parler de « bioplastiques ». Ce mot englobe autant les plastiques biosourcés que les plastiques biodégradables.

Le plastique biosourcé, qui n’est pas toujours biodégradable, a pour origine la biomasse (végétaux et/ou déchets végétaux tels que le maïs et le coton…) alors que le plastique biodégradable est capable de se dégrader grâce à des bactéries.

On peut aussi trouver des plastiques pourvus de ces deux caractéristiques : biosourcés et biodégradables.

Attention aux produits oxodégradables qui contiennent des additifs et qui se désagrègent en micro-fragments de plastique parfois considérés comme biodégradables ce qui est totalement faux !

Pourquoi est-ce si important ?

On en a tous entendus parler à un moment donné : la plastique pollue notre planète. Et c’est vrai, en 1997, on découvre le « septième continent », le premier fabriqué par l’Homme finalement. Ce 7e continent a pu émerger parce que toutes les 60 secondes donc toutes les minutes, oui toutes les minutes, on décharge dans l’océan, une quantité de déchets plastiques qui représenterait un camion. Cette pollution a conduit à la disparition de 100 000 mammifères marins, et de 1 million d’oiseaux.

Il y aurait donc dans l’océan plus de plastique que de poissons aujourd’hui.

On en a tous entendus parler à un moment donné : la plastique pollue notre planète. Et c’est vrai, en 1997, on découvre le « septième continent », le premier fabriqué par l’Homme finalement. Ce 7e continent a pu émerger parce que toutes les 60 secondes donc toutes les minutes, oui toutes les minutes, on décharge dans l’océan, une quantité de déchets plastiques qui représenterait un camion. Cette pollution a conduit à la disparition de 100 000 mammifères marins, et de 1 million d’oiseaux.

Il y aurait donc dans l’océan plus de plastique que de poissons aujourd’hui.

Certes, la nature est touchée… mais ceci nous concerne en premier lieu parce que les poissons et mammifères marins qui ne meurent pas en ingèrent ce qui a une répercussion dramatique sur toute la chaîne alimentaire dont nous faisons partie.

Cela concerne la mer, donc les personnes qui ne mangent pas de poissons peuvent se sentir à l’abri, mais que nenni, nous sommes solidaires dans nos méfaits en raison des micro-plastiques que nous inhalons « à l’insu de notre plein gré » comme aurait dit notre grand philosophe Richard Virenque, cycliste de son état.

Le circuit d’épuration des eaux usées amène des « boues d’épuration », sources de plastiques sont ensuite épandues dans les champs mais aussi parfois dans les forêts.

Par ailleurs, l’air est aussi contaminé, mais contrairement à nos croyances, c’est l’air de nos intérieurs qui est plus contaminé que l’extérieur en raison des micro-fibres synthétiques de nos textiles domestiques (ameublement et vêtements).

Chaque semaine, on ingère 5g de plastique. 5g c’est tout ?! Cela semble peu mais en réalité, cela correspond à une carte de crédit (débit ça marche aussi). Tout est ainsi lié à la pollution de l’océan où le plastique se désagrège en micro-particules.

Le plastique se retrouve par conséquent dans l’air, dans notre eau et dans les sols.

Que cela signifie-t-il pour notre santé ?

Les fibres de ces fragments de plastiques fragiliseraient notre organisme.

Rien ne disparaît, pourquoi, seuls les animaux seraient-ils touchés… d’autant qu’ils n’ont rien fait ?

Des solutions possibles ?

Souvent, dans les écoles en France, beaucoup d’enseignants font des projets ou au moins une séquence sur le tri des déchets. Il est fort à parier que votre petit-e, reviendra un jour et vous sermonnera sur les défauts de votre tri. Il est aussi fort à parier que ce qui a commencé avec le sourire devienne une véritable obsession pour lui, c’est du vécu… et que vos sourires conquis du début se transformeront en quelques semaines en crispation… mais je félicite les enseignants malgré tout pour cette initiative ! Comment faire ?

Les fausses bonnes idées pour remplacer tout le plastique à la maison

Les gouvernements avaient instauré la consigne pour inciter les gens à rapporter leurs bouteilles dans des centres de collecte, contre quelques centimes. Cette initiative, a priori estimable, a fait croire à Martine, mère de famille de trois enfants, âgée de quarante-cinq ans que ces bouteilles allaient être réutilisées, or ce n’est pas le cas. Elles sont recyclées mai, rappelons qu’une bouteille en plastique ne peut l’être que peu de fois. Cela permet surtout, dans les pays où cela se pratique, comme au Canada, aux grands industriels de faire montre d’une « ambition pseudo verte ».

Une autre fausse bonne idée, qui n’est pas systémique mais bien individuelle, serait de vouloir se débarrasser de tous les objets en plastique maintenant d’un coup ! Martine pensait jeter ses Tupperwares. Mieux vaut les utiliser et les remplacer par des objets écologiques donc plus durables au moment où ces contenants viendraient à se détériorer.

Le zéro plastique là, maintenant est compliqué et pas forcément positif. Il vaut mieux idéalement en consommer moins. Abandonnez au fur et à mesure le pastique, c’est plus simple ! Gardez en tête que chaque geste compte.

 De petits gestes du quotidien

La première étape est de s’habituer à faire un bon recyclage, ce n’est pas toujours si simple, surtout si vous déménagez. Ce fut notre cas, en arrivant au Québec au milieu de la décennie de 2010 où nous cherchions partout les bennes pour le verre. Non, le verre ne s’y recyclait pas, cela devrait arriver, un jour.

Pour mémoire, voici un petit récapitulatif produit par la Communauté de Communes des Rives de Moselle dans l’Est de la France.

Site : Les Rives de Moselle

Jenna, une jeune citadine célibataire de vingt-six ans se demande comment réduire sa quantité de plastique. Elle s’interroge : certains journaux n’auraient-ils pas raison de dire que c’est quasiment impossible de bannir le plastique ?

Dans ce cas, comment faisaient nos arrière-grand-mères ? J’entends Jenna me dire, oui mais, elles, elles n’avaient que ça à faire ? C’est sûr qu’elles n’avaient pas la télé à l’époque.

Les états nous aident quelque peu en 2021 avec ces nouvelles lois et cette vision plus à long terme, même s’il reste beaucoup à faire, j’en conviens !

En Europe mais aussi au Canada en 2021, un certain nombre de produits à usage uniques fabriqués avec du plastique seront interdits à la vente. Voyons un peu ces changements!

Si vous vivez en ville, c’est souvent plus facile en réalité, surtout en Amérique du Nord. Vous avez en effet accès à des petits magasins qui vendent du vrac et acceptent vos contenants personnels.

C’était mon cas dans mon ancien quartier, tout se faisait à pieds et j’y trouvais des commerçants compréhensifs, ils ne l’étaient pas tous, mais comme c’était un peu un quartier "en devenir" ou encore bobo (bourgeois-bohème), ceci explique cela !

Une autre étape, facilitée par les directives des États, serait de réfléchir à remplacer les objets bientôt prohibés.  

Il vous est aussi possible de faire du ramassage à plusieurs en contactant au besoin une association verte de votre quartier, sur la plage pour convenir d’un jour. Vous pourrez tous en faire la promotion sur les réseaux sociaux !

Il y a peu de temps, on faisait une randonnée en famille, une des collègues de mon conjoint a rappelé à son fils qu’elle avait un sac poubelle et que s’il trouvait des déchets plastiques de les ramasser. J’ai trouvé que c’était une très belle idée citoyenne qui permet de faire prendre conscience aux enfants que chaque geste compte ! C’est donc une idée formidable à retenir !

Dans ce cheminement vers le zéro déchet plastique, gardez en tête, que les meilleurs déchets sont ceux que l’on ne produit pas !

Et vous, que pensez-vous de ces directives ?

Quelles solutions avez-vous trouvées ? Partagez-nous vos bonnes astuces dans les commentaires !